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La BCE abaisse son taux principal à 2,75%

Depuis trois mois, l’inflation accélère à nouveau, mais la Banque centrale européenne estime qu’elle reviendra à son objectif de 2 % dans le courant de l’année. Elle juge que la politique monétaire reste restrictive pour l’activité.

A la différence de la Réserve fédérale, la veille, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de baisser une nouvelle fois ses taux, ce jeudi. Souvent critiquée pour ne pas suffisamment soutenir la croissance en zone euro, elle a ramené son taux de référence, le taux de dépôt, de 3 % à 2,75 %. Il s’agit de sa cinquième baisse depuis juin (le taux de dépôt culminait alors à 4 %) et de la quatrième d’affilée.

Concrètement, à partir du 5 février, les taux d’intérêt de la facilité de dépôt, des opérations principales de refinancement et de la facilité de prêt marginal seront ramenés à respectivement 2,75 %, 2,90 % et 3,15 %.

Ce nouveau desserrement était largement attendu. Lors de la dernière réunion de politique monétaire, la Présidente de l’institution de Francfort, Christine Lagarde, avait estimé que le loyer de l’argent était encore en territoire restrictif et qu’il freinait l’économie plus qu’il n’était nécessaire. Par la suite, les « minutes » avaient confirmé que ce sentiment était largement partagé parmi les membres du Conseil des Gouverneurs.

L’inflation de retour à l’objectif de 2 % dans le courant de l’année

Malgré la remontée des prix en zone euro au dernier trimestre de 2024, les banquiers centraux des différents pays de la zone euro se sont souvent dit, ces dernières semaines, convaincus que l’objectif des 2 % d’inflation serait atteint cette année. Depuis trois mois, la hausse des prix à la consommation accélère à nouveau. Ils ont encore rebondi en décembre, à 2,4 %, après 2,2 % en novembre et 2 % en octobre.

Mais, à lire le communiqué accompagnant sa décision, la BCE reste confiante. L’inflation « devrait revenir au niveau de l’objectif du Conseil des gouverneurs de 2 % à moyen terme dans le courant de l’année. La plupart des mesures de l’inflation sous-jacente laissent entrevoir une stabilisation durable de l’inflation. », estime-t-elle.

De toute évidence, compte tenu de la faiblesse de la croissance, le risque d’en faire trop est désormais moins important que celui d’opter pour l’immobilisme. Comme le résume à chaud Carsten Brzeski chez ING, « malgré une inflation globale un peu plus soutenue, l’atonie de l’économie de la zone euro ainsi que la forte conviction de la BCE que l’inflation reviendra à l’objectif ont motivé la baisse des taux d’intérêt d’aujourd’hui ».

Imprévisible Donald Trump

Les incertitudes sur la politique de l’imprévisible Donald Trump pourraient néanmoins compliquer la tâche des gardiens de l’euro. D’un côté, une guerre commerciale, si elle pèse sur les exportations européennes, pourrait fragiliser une croissance déjà faible. Cela donnerait des arguments à la BCE pour baisser encore davantage ses taux. Mais de l’autre, une hausse des tarifs douaniers risquerait aussi de générer de l’inflation aux Etats-Unis, qui pourrait se répercuter par contagion au niveau mondial. A Davos, Christine Lagarde a tenté d’en minimiser la portée, en déclarant que toute « reprise de l’inflation aux Etats-Unis [serait avant tout] un problème pour les Etats-Unis ».

Au cours de sa conférence de presse, la présidente de la BCE devrait laisser la porte ouverte à d’autres baisses de taux, tout en se gardant bien de s’engager sur une quelconque trajectoire. Toute la question est désormais de savoir jusqu’où elle ira. Déjà, dès la prochaine baisse, le taux de dépôt atteindra vraisemblablement 2,5 %. Or ce niveau est déjà considéré comme neutre, par certains, notamment l’allemande Isabel Schnabel ; il n’accélère ni ne ralentit l’économie.

Pour l’heure, si le coût des nouveaux crédits commence à diminuer progressivement, la BCE estime que « les conditions de financement restent strictes, en raison notamment de la politique monétaire toujours restrictive et de la poursuite de la transmission des hausses passées des taux directeurs à l’encours de crédits, qui se traduit par le renouvellement à des taux plus élevés de certains prêts arrivant à échéance ».

 

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