Comme à chaque début de mois, les établissements bancaires dévoilent leurs barèmes de taux pour le crédit immobilier. Bonne nouvelle pour les emprunteurs : en ces premiers jours de l’année 2025, la tendance est toujours à la baisse. Explications.
Bonne nouvelle pour les futurs emprunteurs : pour le mois de janvier, la moitié des barêmes reçus par les courtiers sont en baisse, quand l’autre moitié affiche des taux stables. Les baisses sont en moyenne de 0,10 point, sauf dans une banque nationale qui, elle, a procédé à une diminution de 0,15 point.
Ainsi, en ce mois de janvier 2025, les emprunteurs peuvent espérer en moyenne des taux entre 3,30 et 3,45% sur 20 ans, et 3,50% maximum sur 25 ans. Dans un communiqué, le courtier Vnb Finance explique que pour les meilleurs profils, il est même possible d’obtenir 3% sur 15 ans, 3,10% sur 20 ans et 3,2% sur 25 ans.
Les taux moyens dans les banques début janvier
- Sur 15 ans : 3,35% selon Empruntis, 3,19% d’après Meilleurtaux, 3,21% pour Pretto, 3,23% chez Cafpi, 2,85% chez Vnb Finance.
- Sur 20 ans : 3,45% selon Empruntis, 3,26% d’après Meilleurtaux, 3,32% pour Pretto 3,32% chez Cafpi, 3,04% chez Vnb Finance.
- Sur 25 ans : 3,50% selon Empruntis, 3,34% d’après Meilleurtaux, 3,35% pour Pretto, 3,39% chez Cafpi, 3,29% chez Vnb Finance.
Taux moyens constatés par les réseaux de courtage, sur la base des barèmes fournis par les banques. Ils ne tiennent pas compte du coût de l’assurance emprunteur.
« En dépit de la hausse du taux d’emprunt d’Etat à 10 ans repassé au-dessus 3,20% fin 2024, beaucoup de banques ont fait le choix en ce début d’année de continuer à baisser leurs taux pour capter de nouveaux clients dès les premiers mois de l’année 2025.
D’ailleurs, cette année, nous avons reçu les premiers barèmes plus tôt que d’habitude, dès la fin décembre, contre souvent vers le 7-10 janvier les années précédentes, témoignant d’une stratégie commerciale des banques bien définie et dans la lignée celle de 2024 : conquérir de nouveaux clients via le crédit immobilier », explique Vincent Bellantonio, gérant de Vnb Finance.
Si cette baisse est une bonne nouvelle pour les emprunteurs, elle n’est pas annonciatrice d’un futur radieux. « Pour l’instant, le commercial l’emporte sur le financier, juge Maël Bernier, directrice de la communication du courtier Meilleurtaux. Les objectifs des banques sont élevés, elles veulent aller chercher des clients. Certains établissements affichent des baissent importantes, mais jusqu’à quand ? Les OAT s’envolent, et les banques font aujourd’hui des efforts sur les marges. Mais si cela continue, on ne devrait pas voir beaucoup de taux sous les 3% dans les prochains mois. »

